vendredi 27 septembre 2013
Couples et autres histoires...
Copyright Ania Lemin.
Rosine Horincq va donner des conférences-ateliers:
ce 1er octobre, à 12H30, à l'UQAM à Montréal, à la Chaire de lutte contre l'homophobie, avec le soutien de l'IREF, au sujet des LESbiENNES et des contraintes à l'hétérosexualité, entrée libre
le 14 novembre à l'Université des Femmes, à Bruxelles, au sujet de l'égalité potentielle dans les couples de même sexe. Une exposition des dessins d'Ania Lemin, de la brochure sur les couples (téléchargeable sur le site de magenta, www.magenta-asbl.org) sera mise en oeuvre à l'Université des Femmes.
Voici deux occasions pour nous rencontrer en vrai. Merci pour votre soutien pour ce blog qui est visité une centaine de fois chaque jour...
Prenez bien soin de vous!
mardi 2 juillet 2013
Comment savoir si on est lesbienne ou bi / bie quand on est ado et que l'on veut une famille?
Pour répondre aux questions d'une jeune, j'avais rédigé ceci. Je la remercie et je lui dis bonne route. Je sais qu'elle va mieux maintenant et qu'elle se prend moins la tête, qu'elle profite des belles choses qu'elle a dans sa vie, en amitié, au niveau familial et qu'elle est un peu plus prête à vivre ce qui se présentera à elle dans son avenir... Elle se reconnaitra, je te salue bien affectueusement.
"Je
suis pleine de doutes, de questionnements. Je sais que le temps
m'aidera à savoir et comprendre qui je suis mais j'ai une vie bien
heureuse et remplie, ce genre de "problème", suis-je
lesbienne, bi, hétéro, cela me prend beaucoup de temps de réflexion
et d'énergie...Est-ce que c'est lié à cette période tumultueuse
qu'est l'adolescence ?"
Bien
sûr, l'adolescence amène sa série de questions, de doutes, etc.
Comme à d'autres étapes de la vie d'ailleurs, on appelle cela les
cycles de vie. Ce sont des moments, plus ou moins longs, où l'on se
pose des questions, où l'on se définit, se redéfinit, pose des
choix, tente et teste la vie et ses modalités et où on fait des
expériences humaines, relationnelles, affectives et/ou sexuelles.
L'important est de se respecter, de prendre soin de soi et des
autres, d'écouter ce que notre coeur, notre corps, notre tête nous
disent, car ces différentes parties de nous, nous offrent des
informations importantes sur nous-mêmes. Les messages de nos
différentes parties peuvent être plus ou moins en accord... Le
coeur dit 'j'aime ma meilleure amie", le corps a peur ou a très
envie de vivre, la tête dit "au secours ce n'est pas possible,
d'ailleurs, j'ai déjà eu des copains, donc, je suis hétéro!"...
Puis, quelqu'un vous dit, 'mais ca va te passer, c'est
l'adolescence!". Toutes les questions qui nous animent à ces
périodes-là ne sont pas moins importantes parce que "c'est
l'adolescence" entre guillemets, bien au contraire, elles
nous ouvrent des possibles. Quel genre d'adulte tu veux devenir,
qu'est-ce qui est important pour toi dans la vie, vers où veux-tu
aller, pour toi, c'est quoi l'amour, la sexualité, un couple, une
famille, etc...
"J'ai,
depuis mon plus jeune âge, eu des relations amicales, avec des
filles, très fortes, très exclusives. C'était une seule amie par
période, je ne partageais pas vraiment ! Je crois que j'avais des
sentiments très forts pour une fille. Ces questions ont refait
surface l'année dernière, lorsqu'une amie proche avait parfois
l'habitude de m'embrasser sur la bouche. Et ne me sentant ni attirée,
mais ni dégoûtée, j'ai commencé à partir dans une spirale de
questions... Aussi, quand je regarde une série américaine et que
l'un des couples en est un lesbien, je trouve cela "mignon"
(je peux ressentir la même chose pour un couple hétéro, mais je
suis plus intriguée par ces lesbiennes en question). Mais je sais
que j'ai eu des sentiments pour des garçons, ai eu des copains, et
surtout, je veux la vie de famille nucléaire!!! Je veux des enfants,
un homme avec moi, des repas de famille...
J'espèrais
avoir une réponse ? Suis-je lesbienne ? Suis-je bi? Je sais que je
serai la seule à détenir la réponse mais j'ai besoin de me sentir
"rassurée" ! J'en ai parlé avec ma mère, qui me connais
bien et me dit ne pas se faire de soucis, qu'elle accepterait si ça
devait arriver, tout comme mon père. Mais elle me dis aussi qu'elle
est persuadée que je serais avec un homme. Et dans le fond je sais
qu'elle a raison..."
Au
sujet de tes doutes et de tes questions, il me semble que cela relève
d'une part, de ton intime (ce que tu ressens, ce qui t'attire, ce que
tu aimes - ou pas-) et d'autre part, des normes sociales intégrées
(ton envie de la famille nucléaire par exemple). Et c'est un peu
comme si entre ton intime et les normes sociales, tu ne trouvais pas
encore un modus vivendi, un accord possible...
En
plus avec tout ce que l'on a entendu d'horrible en ce moment en
France avec le mariage pour tous, cela a marqué le rappel qu'il n'y
aurait, selon certaines personnes, qu'une - et une seule -façon de
faire famille, d'être en couple qui serait """vraiment"""
légitime et qu'il y aurait donc une hiérarchie entre les vraies
familles, les bonnes, les hétéros et les autres. Ce processus est à
l'encontre du respect des droits humains, que chaque être humain
vaut autant qu'un autre être humain, que chaque personne doit
pouvoir bénéficier des mêmes droits, parce que l'on est - et que
l'on veut- une société égalitaire, en droit et en traitement des
individus. Que les enfants doivent pouvoir bénéficier des mêmes
droits qu'ils grandissent dans une famille hétéro ou homoparentale.
Une chance, j'ai entendu les derniers sondages, 75% des français et
des françaises veulent que stoppent les manifestations contre le
mariage pour tous... Les choses avancent...
Alors,
pour revenir à tes questions, à l'adolescence, il importe de
commencer à se définir soi-même, comme être unique, et en même
temps, c'est l'un des moments où on a le plus envie/besoin d'être
conforme, aux attentes des ami-e-s, de la famille, de la société,
aux normes... Et cela avec plus ou moins de grand écart entre les
deux ;)... Serais-tu en train de vivre un grand écart? ;)
Tu
veux savoir si tu es lesbienne ou bisexuelle et tu sais que c'est
seulement toi qui pourras le dire un jour. Qu'il n'y a pas d'urgence
à se dire de telle ou telle orientation sexuelle. Que ce n'est pas
un choix, de toute façon, que l'hétérosexualité ne se choisit pas
plus que la bisexualité ou l'homosexualité. Que ce n'est pas une
faute, tu n'auras donc rien à avouer, seulement à dévoiler, en
choisissant d'accepter -ou pas tes attirances, ton orientation,
quelle qu'elle soit. Que cela peut dépendre de bon nombre de
choses...
Tu
dis vouloir être rassurée, mais qu'est-ce qui te rassurerait comme
réponse actuellement? Que tu sois lesbienne? bie? hétéro? ou que
tu ne le sois pas? Pourquoi, en quoi, telle ou telle réponse te
rassurerait plus qu'autres ? Cela dépend de quoi? Qu'est-ce qui te
fait peur?
Dans
ce que tu amènes, tu donnes des exemples que tu peux être attirée
par certaines filles et par certains garçons (pas tous et toutes, il
faut que les personnes te plaisent bien sûr, mais cela ne dépend
pas de leur sexe ou genre). Tu peux apprécier être embrassée par
une fille ou par un garçon aussi. Tu ressens quelque chose de
favorable quand tu vois deux femmes ou un homme et une femme à
l'écran, avec un petit plus pour les femmes. Donc, tu donnes des
informations qui font penser que toi, tu pourrais ressentir et vivre
de belles choses en amour, tant avec une fille qu'avec un garçon,
que c'est la personne qui va compter, au-delà de son sexe
biologique.
Le
"problème" (lequel? comment tu définirais le problème
que tu vis?) viendrait d'événements déclenchants avec ta copine
qui t'embrasse, cela éveille en toi des questions et des doutes...
Entre
filles, à l'adolescence, c'est vrai que cela peut être très très
fort, très exclusif et parfois, c'est de l'amitié à 100% et
parfois, c'est de l'amitié et de l'amour. Mais comme ce n'est
pas clair entre filles entre ce qui relève de l'amitié et ce qui
relève de l'amour, certaines filles peuvent ne pas se poser de
questions sur leurs attirances durant de nombreuses années et pour
certaines d'entre elles, elle ne se rendent compte que bien plus tard
que c'était de l'amour ou parfois, elles ne s'en rendront pas
compte...
Ton
amie qui t'embrasse te permet de te poser la question ; est-ce que
j'aime cela? est-ce que j'aime cela en soi, embrasser une fille,
lorsque l'on est juste à deux? Est-ce que j'aime cela quand c'est
devant des autres, des garçons en l’occurrence, qui nous trouvent
plus sexy parce qu'entre filles, on s'embrasse? Est-ce que j'ai envie
qu'elle m'embrasse encore? Est-ce que je vis la même chose quand un
garçon m'embrasse? Plein de questions qui vont t'aider à ressentir
et voir ce qui te convient...
Alors,
ensuite, tu dis: "je veux la famille nucléaire"...
As-tu
déjà tapé "Famille nucléaire" sur google? Voilà ce que
cela donne:
Sur
Wiki:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_nucl%C3%A9aire
Une
famille
nucléaire
est une forme de structure
familiale fondée sur la notion de couple,
soit un « ensemble de deux personnes liées par une volonté de
former une communauté matérielle et affective, potentiellement
concrétisée par une relation sexuelle conforme à la loi »1.
La famille nucléaire correspond donc à une famille
regroupant deux adultes mariés ou non avec ou sans enfant. Ce terme
est à l'opposé de la famille
élargie et de la famille
polygame qui peut compter plusieurs générations ou ne pas être
fondé sur la notion de couple.La famille nucléaire est le modèle familial dominant de la société occidentale, directement héritière société romaine dans laquelle le couple monogame est à la base de la structure familiale. Selon les époques, ce couple monogame a pu être exclusivement hétérosexuel (période médiévale) ou à la fois homosexuel et hétérosexuel (Rome antique2, époque contemporaine).
Sur
linternaute:
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/famille-nucleaire/
Structure
familiale
composée
de
soit
un
couple
marié
ou
non
avec
enfants,
soit
un
couple
sans
enfant,
soit
un
seul
adulte
avec
des
enfants
Huuum,
c'est quoi ta définition de famille nucléaire? Car il y a plusieurs
choix possibles selon les sources; ce n'est pas figé et c'est
culturel, ca évolue avec le temps et selon les sociétés!!! La
notion de couple, de famille a toujours évolué et évolue toujours.
Je donne des formations aux professeurs sur la notion de familles,
leur évolution, leur diversité, des familles dites traditionnelles,
monoparentales, homoparentales, recomposées, d'adoption,
d'accueil... Et la plupart du temps, ce qui revient dans la notion de
"c'est quoi une famille pour vous?", c'est davantage des
caractéristiques telles que l'amour entre des personnes, le soutien
réciproque, le fait d'évoluer ensemble (avec ou sans enfant même!)
qui ressortent et au bout du compte, ce qu'ils et elles définissent
comme famille ne dépend pas du sexe des personnes mais des qualités
de la relation.
En
effet, c'est quoi une famille pour toi? Peux-tu essayer de définir
ce qui fait "famille" pour toi, ce qui est important pour
toi dans une famille?
Dans
tes réponses, qu'est-ce qui est strictement réservé aux familles
hétérosexuelles/hétéroparentales, qu'est-ce qui n'existe pas dans
les familles homosexuelles/homoparentales? D'où penses-tu que nous
détenons nos connaissances, certitudes, convictions sur ce qu'est
une bonne famille ou pas?
Tu
parles des repas de famille, avec un homme et des enfants. Sans doute
que pour toi, le "vivre ensemble" est important, tu
aimerais vivre avec ton amour, élever des enfants ensemble, comme
pour beaucoup d'entre nous d'ailleurs. Cela peut souvent être une
vraie joie vécue, c'est parfois quelque chose que l'on a vécu
soi-même en tant qu'enfant et qui était chouette ou alors, c'est
parfois quelque chose que l'on a pas eu et que l'on espère. C'est
aussi ce type de famille qui nous est présenté comme idéal à
atteindre, dans les pubs, les films, etc.
Mais
il n'y a pas de lien direct entre "être avec un homme et avoir
des enfants avec lui" et "vivre ensemble, manger ensemble".
En effet, le nombre de familles dites traditionnelles (père, mère,
enfants), où les parents se séparent, est en augmentation. Les
familles dites traditionnelles ne sont pas immuables, cela change.
Les parents restent ensemble tant qu'il y a assez d'amour, de
relations affectives entre eux. Si cela n'est plus le cas, les
adultes peuvent choisir de se séparer, il n'y a plus d'obligation à
rester ensemble si cela ne va plus, comme c'était le cas auparavant.
Lorsque
les familles dites traditionnelles se séparent, cela donne
majoritairement des familles monoparentales,et le plus souvent, dans
ces cas, ce sont des mères seules qui élèvent les enfants.
Parfois,
les familles se recomposent par après, avec des beaux-parents.
De
la même manière, une femme peut avoir des enfants avec une autre
femme, les élever ensemble et vivre et manger ensemble tout au long
de leur vie.
Il
n'y a pas un lien direct entre le sexe de sa-son partenaire et type
de famille et de vie quotidienne. On peut avoir eu des enfants avec
un homme et vivre seule avec ses enfants, tout comme on peut avoir eu
des enfants avec une femme et vivre ensemble et éduquer ensemble les
enfants dans la durée... Ou le contraire!
De
la même manière, cela peut être un rêve d'avoir ses parents
encore ensemble, comme le pire cauchemar. Le fait d'être et de
rester ensemble n'est pas toujours synonyme de joie et bonheur en
famille. Beaucoup d'entre nous ont vécus dans des familles où les
parents étaient ensemble, mais pas tellement pour le meilleur... :/
Alors,
je vous invite à retenir une chose si vous avez des attirances aussi
bien pour des filles que pour des garçons et que vous voulez fonder
une famille. Si tu choisis d'aller vers une famille nucléaire,
hétérosexuelle, puisque tu te sens attirée aussi par les garçons,
tu le peux. Mais tu dois savoir qu'il est possible que ce ne sera pas
pour la vie, mais plutôt jusqu'à ce que nous nous aimons et sommes
suffisamment d'accord. Et si c'est avec une fille que tu te sens en
amour, sache que cela pourra aussi donner lieu à une famille
nucléaire (enfants, vivre ensemble, manger ensemble...). Donc, tu as
un réservoir plus grand de possibilités que les personnes attirées
seulement par les hommes ou seulement par les femmes, pour trouver la
personne qui va te convenir et à qui tu vas convenir pour créer ton
couple et ta famille ;).
La
famille est universelle car elle est présente partout mais sa forme
et ses règles varient selon les sociétés, les époques, les
endroits...
En
conclusion, la notion de famille est éminemment culturelle, c'est
une construction sociale en perpétuelle évolution, elle ne donne
pas la même définition partout dans le monde, à la même époque
et elle n'est pas la même à toutes les époques, dans un même lieu
donné.
Alors,
peux-tu faire le dessin de ce que serait ta famille idéale et tenter
de voir concrètement comment tu construirais ta famille à toi, ce
que tu y mettrais, ce que tu veux ou non dans ta famille en devenir?
Ta
mère te connais bien et le message qu'elle te donne est important:
quelle que soit ta voie, tu seras bienvenue. Y compris par ton
père... Etre acceptée par sa famille, ses parents, cela compte
énormément. En même temps, elle te rappelle ce qui est attendu,
elle tente de te rassurer (mais de quoi exactement?), tu dis qu'elle
est "persuadée que je serai avec un homme". Il arrive
souvent que des parents espèrent que leurs enfants soient hétéro,
car ils-elles ont peur que leur enfant souffre d'être "différente",
vivent des préjugés, des discriminations. Mais dans le fond, le
problème, n'est-ce pas qu'il y a encore une telle homophobie et du
sexisme en 2013? Ce n'est pas l'homosexualité de leur enfant le
problème, ce n'est pas de ça dont les parents ont peur, c'est que
les autres soient méchants, rejetants avec eux. Ce n'est pas parce
qu'il y a du racisme dans les écoles qu'il faudrait qu'il n'y ait
plus de noirs dans les écoles. Le problème, c'est le racisme, pas
les enfants noirs. Tu vois un peu ce que je veux dire? Le problème
ce n'est pas l'homosexualité ou la bisexualité. Le problème auquel
il faut s'attaquer, c'est l'homophobie, le sexisme, la pression à
devoir être hétérosexuelle à tout prix. Qu'est-ce qu'une personne
lesbienne ou bie fait de mal, si ce n'est aimer une autre fille? Et
en quoi est-ce mal? En quoi cela vaudrait moins que d'aimer un
garçon? En quoi cela ne permettrait pas une vie de famille, en
élevant ensemble des enfants?
L'hétérosexualité n'est pas un gage de bonheur et l'homosexualité n'est pas un gage de malheur. Ce qui rend malheureux, c'est de vivre en dehors de ses chaussures, de ne pas pouvoir être soi-même parce que la Loi, la société, la famille, l'école, les ami-e-s ne le permettent pas...
Que
tu aimes les filles, les garçons, une personne quel que soit son
sexe biologique, tu as tout ce qu'il faut pour être heureuse, pour
vivre une vie de couple et de famille épanouissante et tes parents
t'accepteront. Donc, vis ta vie, ose vivre ce qui te convient le
mieux dans tes relations affectives et la vie va te faire rencontrer
de belles personnes et un jour, il y aura un + avec cette personne-là
et tu ira plus loin avec lui ou elle... Gardez confiance.
mercredi 5 juin 2013
Entrevues en direct ou sur Skype, Rosine Horincq recherche des participantes pour une étude qu'elle mène.
Lesbienne, Homo, Bi, Gouine ?
Fille/Femme attirée par une fille/femme
?
C'est nouveau pour vous? Depuis moins d'un an?
Votre avis nous intéresse!
- Vous avez déjà vécu -ou non- une relation avec une autre fille ou femme?
- Vous l'avez dit à d'autres ou pas?
- Vous vous sentez homo, lesbienne, bi, gouine ou sans étiquette, voire même hétéro, mais vous avez des sentiments, des attirances pour d’autres filles ou femmes ?
- Vous le vivez bien ou pas trop,
- Vous l'assumez haut et fort ou vous vous posez des questions,
- Et cela s’est révélé durant cette dernière année dans votre vie...
- Quelque soit votre âge...
- Votre avis m'intéresse.
Souvent, les études sur le « coming
out » ne s'intéressent pas aux filles et aux femmes. C’est pourquoi je
réalise cette recherche doctorale en psychologie.
La confidentialité et l'anonymat sont totalement assurés.
Durée de l'entretien: +/- 2H.
Rendez-vous à votre convenance, dans un lieu à définir en Belgique ou dans la Région de Lille ou encore où que vous soyez dans le monde, grâce à un rendez-vous sur Skype!
Dernier appel à candidature pour les
interviews.
Je voudrais :
vous donner la parole au sujet de vos
attirances, de vos relations, de comment vous vous identifiez au sujet de votre
orientation sexuelle, de ce qui vous a aidée -ou non-, dans votre processus de
développement, pour vous accepter, plus ou moins bien, pour vivre dans la société hétéronormée, etc...
Je mène cette recherche dans un cadre universitaire. Votre avis, votre expérience est unique et elle me permettra d'ancrer mes résultats au plus près de ce que vous vivez.
Merci pour vos messages sur ce blog, dans la boite mail. A bientôt!
mercredi 27 février 2013
Les INTOX de la prévention_1
Une action conjointe de Magenta avec SIDA'SOS...
INTOX: Les lesbiennes sont plus à
risques au sujet du SIDA.
Non, les femmes qui ont des relations
entre elles ne sont pas "plus à risques" pour le VIH. Ce
n'est pas l'orientation sexuelle qui crée un risque supplémentaire
au sujet du VIH. Les enquêtes montrent même que celles qui
s'identifient comme lesbiennes, seraient moins concernées par la
transmission du VIH. Mais faible risque ne veut pas dire risque
zéro!!! Il faut en tenir compte... Et pour celles, lesbiennes, bies
ou autres, qui ont des relations avec des hommes, il est vraiment
important d'utiliser des préservatifs dans les relations avec eux.
INTOX: Les lesbiennes sont très peu à
risques au niveau des infections sexuellement transmissibles.
Un travail de conscientisation entre nous qui sommes concernées reste important et certaines associations créent des animations de sensibilisation et d'information sur le site internet, comme les Klamydia's en Suisse : klamydias.ch
Pour que nos amours et relations soient remplies de santé, pensez-y et prenons soin les unes des autres!
vendredi 22 février 2013
Le principal risque du cancer du col de l'utérus, ce n'est pas les relations sexuelles. C'est le fait de ne pas se faire dépister régulièrement par un frottis (test PAP) chez votre gynéco.
-->
La santé des lesBIennes et des femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes fait encore l'objet de nombreux préjugés.
Nous allons poster régulièrement des INFOS à ce sujet, pour combattre les INTOX en lien avec la campagne que Magenta (http://www.magenta-asbl.org/) relance avec Sida'SOS (http://www.sidasos.be/) au sujet de la prévention des ITSS ; "Nous n'avons pas besoin des hommes pour avoir du plaisir... Pour contracter les IST non plus!".
Pour rappel,
http://lasantedeslesbiennes.blogspot.be/2012_02_01_archive.html
Le principal risque du cancer du col de l'utérus, ce n'est pas les relations sexuelles. C'est le fait de ne pas se faire dépister régulièrement par un frottis (test PAP) chez votre gynéco.
Pour vous en faire une idée, lisez http://lasantedeslesbiennes.blogspot.be/2012/03/le-frottis-quelle-histoire.html
Pour que nos relations sexuelles soient remplies de désir, d'amour et de santé...
A bientôt...
La santé des lesBIennes et des femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes fait encore l'objet de nombreux préjugés.
La prévention des IST (Infections
Sexuellement Transmissibles) ou dit plus adéquatement des ITSS
(Infections Transmissibles Sexuellement et par le Sang) chez les
femmes qui vivent leurs attirances avec d'autres femmes reste encore
fortement empreinte de fausses croyances et de stéréotypes. Le
public général peut encore présenter des préjugés. Mais c'est
aussi le cas, et c'est plus préoccupant, par les professionnel-le-s
de la santé, de la promotion de la santé, de la prévention des
IST, par les associations des personnes lesbiennes, bi-e-s, gays et
trans, par les politiques et ceux qui les planifient. Et aussi, par
les femmes concernées elles-mêmes... Ces préjugés s'exercent au
détriment de notre santé (lesbiennes, bisexuelles, hétéro mais
qui ont des relations avec d'autres femmes)...
Nous allons poster régulièrement des INFOS à ce sujet, pour combattre les INTOX en lien avec la campagne que Magenta (http://www.magenta-asbl.org/) relance avec Sida'SOS (http://www.sidasos.be/) au sujet de la prévention des ITSS ; "Nous n'avons pas besoin des hommes pour avoir du plaisir... Pour contracter les IST non plus!".
Pour rappel,
http://lasantedeslesbiennes.blogspot.be/2012_02_01_archive.html
Le principal risque du cancer du col de l'utérus, ce n'est pas les relations sexuelles. C'est le fait de ne pas se faire dépister régulièrement par un frottis (test PAP) chez votre gynéco.
Pour vous en faire une idée, lisez http://lasantedeslesbiennes.blogspot.be/2012/03/le-frottis-quelle-histoire.html
Pour que nos relations sexuelles soient remplies de désir, d'amour et de santé...
A bientôt...
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